Une chaîne à l'initiative de
10:00 - 11:00
"Un tiers de la population française est rurale et mérite d’être considéré dans ses attentes (se loger, avoir un emploi, accéder au numérique, aux soins et aux services, se déplacer …) comme tout concitoyen. Les élus locaux ont à coeur d’y répondre mais force est de constater que les périmètres des intercommunalités et les moyens d’accompagnement des communes rurales les plus fragiles, les moins dotés en ingénierie et en moyens financiers, restent réduits. Cette séquence sera l’occasion de partager le constat des difficultés et de réinterroger la solidarité au sein du territoire."
11:00 - 12:20
Ce panel réunit des élus locaux et des représentants de la Commission européenne pour aborder les défis actuels et les perspectives des territoires ruraux en France et en Europe. La discussion portera sur des sujets clés tels que la transition écologique et numérique, la désertification démographique, l'engagement de la jeunesse, et l'accès aux services publics et infrastructures. Les participants exploreront comment l'Union européenne peut soutenir ces transitions. Les élus locaux partageront leurs expériences et stratégies pour tirer parti des opportunités offertes par l'Europe, tout en mettant en lumière les besoins spécifiques des zones rurales. Le débat soulignera également l'importance de renforcer le lien entre l'Europe et ces territoires pour une gestion plus durable des ressources, une meilleure inclusion sociale et une transition verte et numérique réussie.
12:20 - 13:15
Le rapport sénatorial Un nécessaire sursaut : sortir du piège du narcotrafic a constitué une photographie attendue de l’approfondissement des enjeux du trafic s’agissant de la distribution et de la consommation. Quelles sont les conséquences pour les communes dans leur diversité ?
13:45 - 14:30
Cette séquence présentera différents outils de prévention à la main des maires tels que le contrat local de santé mentale (CLSM). La crise sanitaire a entrainé une prise de conscience des enjeux liés à la santé mentale et les municipalités sont désormais nombreuses à mettre en place des CLSM, instances jugées très intéressantes et permettant de dresser des diagnostics de territoire. Les CLSM permettent d’agir sur des sujets liés à la prévention, au repérage, à la stigmatisation… Ils traitent également des cas complexes et contribuent à coordonner les actions des professionnels notamment des professionnels de santé.
14:30 - 15:15
Attachés à la transversalité des réponses faites aux personnes sollicitant une aide du CCAS, les maires doivent composer avec des partenaires associatifs confrontés à d’importantes difficultés financières qui peuvent les contraindre à diminuer les services proposés dans un contexte d’augmentation des demandes, de diversification des publics ou encore d’augmentation générale des coûts (par exemple, pour ce qui concerne l’aide alimentaire, d’augmentation des coûts des denrées liée à l’inflation).
15:15 - 15:50
"Réussir l'accueil des publics les plus en difficultés c'est réussir l'accueil pour toutes et tous. Cette question de l'accueil, et en particulier du premier accueil, est une question de relations humaines, de considération mutuelle par un accueil physique de qualité, dans un respect de la confidentialité. Mettre en place les conditions d'un accueil de qualité, c'est nous donner ensemble les moyens de permettre un accompagnement bienveillant et dans la durée qui redonne du sens au travail des professionnels. Dans cet atelier, il ne s'agit pas absolument pas d'accuser qui que soit au sein des institutions, mais bien de nous mettre ensemble face à ce défi de l'accueil, qui nous remonte de notre engagement avec des personnes en situation de grande pauvreté. L'expérience du Mouvement ATD Quart Monde, à travers ses groupes locaux dans toutes les régions de France, est que construire les politiques publiques (y compris l'accueil) avec les personnes en situation de pauvreté et les agents permet de mettre en action des moyens adaptés à la réalité locale. Chaque lieu a une histoire, et c'est pourquoi il est vital de construire l'accueil avec les personnes qui fréquentent les lieux localement."
15:50 - 16:30
Le service de la petite enfance est soumis à de nombreuses pressions et semblent aujourd’hui à une croisée des chemins. L’arrivée d’acteurs privés au début des années 2000 a permis d’augmenter considérablement le nombre de places en crèche disponibles. Pourtant, de récentes enquêtes ont dévoilé les limites du modèle privatif des crèches dont la recherche de profitabilité réelle appelle des craintes. Qu’il s’inscrive dans un cadre public ou privé, les métiers de la petite enfance peinent à recruter avec des tensions constantes de personnels et de concurrence entre secteurs public et privé. A la fin, quels sont les choix pour une commune pour organiser au mieux son service d’accueil de la petite enfance, répondre aux besoins des familles et surtout des femmes pour concilier vie de famille et vie professionnelle, tout en assurant une prestation de qualité propice à l’épanouissement des tout-petits ?
16:30 - 17:15
Comment le maire peut-il intervenir pour développer et renouveler l’offre de logements ? Comment diversifier l’offre et construire une politique du logement adaptée à tous les parcours de vie, en tenant compte des âges, des décohabitations, des revenus, des pratiques de déménagement ? L’accession sociale à la propriété est-elle encore possible ?
17:15 - 17:45
Le développement des villes s’est réalisé jusqu’à aujourd’hui par le biais d’un étalement urbain qui s’est avéré délétère tant pour l’environnement (imperméabilisation et artificialisation des sols fertiles) que pour les hommes (dégradation de la qualité de vie, extension des distances quotidiennes parcourues …). L’impératif de sobriété foncière s’est imposé chez tous les décideurs publics, malgré les divergences de mise en œuvre autour de l’objectif ZAN encore aujourd’hui débattues. Cet impératif de sobriété oblige désormais à repenser les modalités de développement et d’aménagement de la ville, grande, moyenne ou petite, en privilégiant le bâti existant et la requalification des cœurs de ville. Il convient désormais de rénover moins que de construire, de redéployer moins que de développer. Si le principe est clair, les modalités sont souvent plus complexes et plus onéreuses tout nécessaires soient-elles. Quelles sont exactement ses modalités qui nécessitent de s’intéresser à chaque coin et quartier de ville : lutte contre les dents creuses et surélévation, transformation de l’existant, transfert et plus grande souplesse des usages et destinations, renouveau de l’habitat collectif face au rêve de « maison individuelle » … ? A chaque ville, ses préférences, ses opportunités, ses leviers.
17:45 - 18:40
Ce point info a vocation à présenter l’impact pour les communes des dispositions de la loi du 18 décembre 2023 pour le plein emploi, notamment les nouvelles compétences qu’elles devront mettre en oeuvre au 1er janvier 2025, les modalités de compensations financières ainsi que le lien avec l’intercommunalité. Cela sera l’occasion de revenir sur la réforme des modalités d’agrément et de contrôle des crèches prévue par l’article 18 de ladite loi.