Une chaîne à l'initiative de
09:30 - 10:00
Cette séquence vise à un petit exercice prospectif sur des phénomènes tendanciels post-crise sanitaire, tels l’« exode urbain », la « co-résidence », plus largement la pratique étendue du télétravail, la « ville du quart d’heure » ou plus simplement l’aspiration à la proximité. Nous ne sommes possiblement que sur des épiphénomènes, ou encore des tendances largement réversibles. Néanmoins, si ces évolutions se confirmaient dans la durée, elles auront des effets majeurs en termes d’habitat, de géographie, de démographie, de modifications des schémas de mobilité et in fine d’infrastructures et de services aux populations. Comment appréhender cette période toute transitoire pour anticiper des changements et opérer des choix justes et adaptées aux impératifs écologiques ?
10:00 - 10:45
Au plus fort de la crise sanitaire, les maires et les présidents d’intercommunalité d’Outre-mer ont œuvré quotidiennement pour répondre aux besoins essentiels des populations malgré l’isolement géographique. Toutefois, le prolongement de cette crise complexifie les défis structurels à relever en termes de santé, d’environnement, de service à la population, d’économie locale, de construction de logements… Une solidarité nationale forte, en soutien à leurs initiatives, projets et innovations est plus que jamais nécessaire pour y parvenir.
10:45 - 11:15
La transition écologique comme modèle de transformation de nos modes d’organisation décline de nombreux objectifs et volets d’action. Parmi lesquels, la lutte contre l’étalement urbain et l’artificialisation des sols qui nécessitent de privilégier la réhabilitation et la reconversion d’espaces déjà bâtis. Dans ce contexte, la reconversion des friches est un enjeu important alors que la France compte 2 400 friches industrielles (certaines estimations vont de 4 000 à 10 000), couvrant entre 90 000 et 150 000 hectares du territoire national. Ces données n’intègrent pas les autres formes de bâtis en friche, administratif et commerciaux. Face au succès du fonds friches à la disposition des collectivités, il convient d’éclairer le fonctionnement du dispositif, les modalités de reconversion d’une friche et les projets de transformation qui doivent appréhender en mont les usages futurs et les nouveaux occupants.
11:15 - 11:45
Organisée par EdTech France, l'association des entreprises qui mettent la technologie au service d'une meilleure expérience d'apprentissage pour tous, avec la Banque des Territoires qui accompagne les acteurs qui œuvrent en faveur de l'innovation pour l'éducation, et luttent contre les inégalités sociales et territoriales.
11:45 - 12:30
De juillet à novembre, Huawei a proposé, dans 9 villes de la Région des Hauts de France, aux personnes les plus éloignées du monde numérique des formations gratuites aux compétences numériques afin d'améliorer leur compétitivité en matière de compétences numériques et de promouvoir l'inclusion numérique. En partenariat avec Simplon et Close The Gap, ce sont plus de 1 000 apprenants qui ont été reçus dans ce camion reconverti en salle de classe. A l'occasion du Salon des maires et des collectivités locales, Huawei et ses partenaires dressent un premier retour d'expérience de cette démarche en faveur de l'inclusion numérique avant de faire étape dans d'autres régions de France.
13:30 - 14:00
Les besoins d’hébergement d’urgence sont de plus en plus nombreux face à des formes de précarisation de certains publics (jeunes, femmes et mères isolées, sans-abris, migrants, jeunes non accompagnés ...). Alors que les hébergements n’existent pas forcément, que les besoins sont aussi variables appelant à une grande flexibilité et capacité de réaction de la collectivité, il convient d’explorer des solutions nouvelles qui permettent d’assurer la mise à l’abri des publics tout en accompagnant des options de logement plus pérenne qui permettront de sécuriser les parcours et les personnes.
14:45 - 15:15
Face aux réalités sociales difficiles, dans un contexte de précarisation croissante de certains publics accélérée par la crise sanitaire, des phénomènes se développent et confrontent les décideurs locaux à l'impératif d'agir, protéger, accompagner. C'est notamment le cas de la lutte contre le sans-abrisme avec la prise en charge des personnes avec des troubles psychiques, troubles de toxicomanie, violences et parfois troubles à l'ordre public. « Dans la rue », les forces de sécurité sont en première ligne pour observer ces réalités et pour assurer une première réponse. Pourtant, il est évident que la réponse ne peut pas être sécuritaire mais s'inscrire dans une prise en charge globale qui nécessite de mettre en place une continuité de l'action publique, une coordination entre les services de sécurité localement et les prise en charge sociale avec les professionnels des solidarités. Comment cette continuité peut se construire, comment ces professionnels peuvent-ils davantage mieux travailler ensemble, moins de manière séquencée que complémentaire et coordonnée ?
15:15 - 15:45
L’essor de l’économie sociale et solidaire est aujourd’hui indéniable. Longtemps réduite au secteur associatif, l’ESS se déploie aujourd’hui sur de nombreux territoires via de nombreux projets, sur des secteurs variés, avec des publics divers. Au-delà des particularités de l’ESS, c’est sa faculté à s’adapter aux spécificités du territoire et surtout à s’articuler à d’autres volets d’action tels l’insertion, la formation et la reconversion professionnelles, la revitalisation et le développement économique et surtout la transition écologique.
16:30 - 17:15
La crise sanitaire a montré l’élan de solidarité dont sont capables les communes et intercommunalités vis-à-vis des populations, mais aussi des acteurs médicaux, associatifs ou sociaux. Le nouveau mandat des maires et présidents d’intercommunalité devra intégrer l’enjeu majeur du déploiement de politiques sociales ambitieuses, en lien avec tous les acteurs du territoire, afin de favoriser l’inclusion de tous, notamment les plus démunis et les jeunes.
17:30 - 18:00
La jeunesse a été particulièrement affectée par la crise sanitaire et s’est sentie heurtée par des expressions de stigmatisation qu’elle a subies (son rôle actif dans la circulation du virus en raison de son insouciance). Pourtant elle a été elle-même victime en raison de la précarisation avérée que les impacts économiques lui ont fait endurer (isolement, perte d’emploi et de ressources). La situation de la jeunesse est sensible et tend à des similarités dans de nombreux pays d’Europe. C’est pourquoi, l’accompagnement de la jeunesse et la construction de perspectives au travers d’actions, de programmes et de projets est aujourd’hui au cœur des priorités de l’Europe et des collectivités locales à travers l’Europe.