Une chaîne à l'initiative de
09:30 - 10:15
Comment faire vivre la solidarité et la cohésion du territoire intercommunal ? A quelles conditions ? A partir des outils et des démarches engagées par les intercommunalités ces dernières années - pacte de gouvernance, projet de territoire, pacte financier et fiscal, mutualisation des services – ce premier débat vise à tirer un bilan de la solidarité et de la cohésion intercommunales (alors que les intercommunalités se sont profondément transformées depuis 2017) mais aussi de réinterroger cet objectif au vu de la situation de l’intercommunalité, de celle des communes et de la répartition des richesses entre elles.
10:30 - 11:15
Le Forum sera l’occasion de mesurer la capacité des communes, notamment rurales, à répondre à la dématérialisation des procédures administratives qui s’imposent à elles (dématérialisation de l’urbanisme, adressage…) et de s’interroger sur l’accompagnement des citoyens « éloignés » du numérique et la pérennité des conseillers numériques.
11:15 - 11:45
D'ici 2025, 27 millions de Français vivront dans un désert médical, soit environ 40% de la population. Chaque année, c'est 1,6 million de français qui renoncent à des soins médicaux. Face à ces enjeux, la téléconsultation représente aujourd'hui une alternative fiable, simple d'utilisation et complémentaire. Elle est entrée dans les habitudes quotidiennes de toutes les générations. 78% des français ayant déjà réalisé une téléconsultation se disent satisfaits.
13:00 - 13:40
La culture de la connaissance et de la prévention des risques est encore aujourd’hui balbutiante ne permettant pas toujours aux élus locaux une connaissance suffisante des risques encourus, de leurs obligations et des moyens à leur disposition. L’élaboration de différents dispositifs préventifs réglementaires (PCS, PPRN, DICRIM etc…) n’est pas suffisant et surtout la politique de prévention ne s’accompagne pas des moyens humains et financiers pour réellement la mettre en œuvre, et notamment pour en financer les investissements indispensables.
13:40 - 14:05
L'été 2022 a illustré de manière évidente les phénomènes extrêmes, souvent cumulés, associés au dérèglement climatique. Il a démontré les réalités des phénomènes, leur intensité croissance et surtout la récurrence accrue que nous aurons tous à affronter dans les années et décennies à venir. Ces phénomènes, au-delà de montrer les réalités du changement climatique et l'urgence d'agir pour réduire les émissions ou encore apprendre à s'adapter, représentent aussi des réalités à hauteur d'hommes. Face aux phénomènes extrêmes (incendies, inondations, submersions, érosion, pollutions ...), il devient vital d'apprendre à se préparer, d'apprendre à réagir et d'assurer au mieux la sécurité des populations, et des infrastructures. Comment s'organisent les acteurs en première ligne ? Comment collectivement, localement, selon les fragilités des territoires, se prépare-t-on au pire, s'organise-t-on au pire, anticipe et prévient-on le pire aujourd'hui et à l'avenir ?
14:05 - 14:40
Si l’accès à un médecin traitant est essentiel, les maires considèrent que l’accès à une permanence pour les soins non programmés l’est tout autant, face à l’embolie des services d’urgences ou leur fermeture partielle. Des outils locaux de coordination appréciés par les élus locaux mais qui pourraient bénéficier d’un meilleur accompagnement technique et financier mais aussi des strucures telles que les maisons médicales de garde, concourent à organiser cette permanence des soins sur le territoire en s’appuyant sur l’ensemble des ressources médicales de celui-ci (professionnels libéraux, établissements médico-sociaux, hôpitaux…). Dans cette organisation qui ne peut se faire qu’à une échelle de proximité et avec le soutien de l’assurance de l’assurance maladie pour accompagner les organisations innovantes (travail en équpe, consultations avancées…) , les maires jouent un indispensable rôle de coordination mais aussi de facilitateur sur lequel les professionnels de santé peuvent s’appuyer.
14:40 - 15:20
Des études démontrent actuellement qu’il existe plusieurs typologies de ruralités caractérisées par certains facteurs de développement. Certaines sont plus dynamiques que d’autres et supposent d’être soutenues pour garantir un aménagement du territoire adapté aux besoins de la population. C’est le cas notamment des zones de revitalisation rurales (ZRR) en cours d’évolution, des outils de sauvegarde des derniers commerces, ou encore d’aide à l’ingénierie promus notamment dans l’agenda rural. Ces derniers sont soit mal connus, soit difficiles à mobiliser. Ils créent parfois des effets de seuil creusant les écarts avec les territoires voisins.
15:30 - 16:00
Ce qu’elle est, ce qu’elle propose, ce qu’elle met en œuvre pour transformer durablement un territoire et faire face aux crises. La rentrée 2022 s'est réalisée dans un appel collectif à la sobriété. Si le terme s'est généralisé rapidement, souvent associé strictement aux enjeux énergétiques, il n'est pas nouveau. Les scientifiques du GIEC, dans leurs récents rapports, évoquent depuis des années l'impératif de sobriété comme un volet d'action incontournable des politiques publiques pour faire face, à la hauteur des enjeux, au défi climatique. La sobriété n'est donc pas qu'énergétique. Elle peut être numérique, foncière ... Elle pourrait donc devenir « systémique » ou « structurelle », une boussole, une matrice nouvelle qui conditionnerait l'ensemble des choix des décideurs publics, y compris des décideurs locaux. Peut-on d'ores et déjà définir la sobriété, ses leviers d'action au-delà des prochains mois et prochaines années ? Comment la caractériser de manière positive et non pas comme un mot alternatif à une forme de décroissance et de politique de la contrainte ? Il s'agit pour les collectivités de l'illustrer localement et lui donner corps de manière réelle, réaliste et pragmatique.
16:00 - 16:45
Bien que les difficultés soient diverses ; cadre règlementaire foisonnant, capacités financières qui s’amoindrissent et crises à répétition, les élus ont la faculté de définir une stratégie opérationnelle, de réunir les acteurs et finalement d’agir pour la réalisation de leur politique publique (la stratégie comme début de la mise en œuvre de leur pouvoir). Il s’agit ici de répondre de mettre en exergue les éléments suivants : - Le contexte territorial (carence de l’initiative privée, besoin existant à renouvelé, création nouvelle, action cœur de ville etc…) ; - Les choix politiques qui ont déterminés l’issu du projet ou une solution plus qu’une autre ; - Les résultats obtenus.
16:45 - 17:30
Parce qu’ils agissent au plus près des besoins des familles, comme gestionnaires de crèches, d’accueils de loisirs ou en soutien d’associations spécialisées, les maires sont en capacité d’agir dès le plus jeune âge des enfants afin de favoriser le repérage et la prise en charge précoce, ce qui reste incontestablement la meilleure garantie de l’inclusion des enfants autistes.
17:30 - 18:00
Vieillissement, incertitude sur la croissance, contraintes environnementales et consentement à la solidarité vont fragiliser un modèle de protection sociale qui fonctionne et qui bénéficie encore aujourd'hui d'une adhésion forte. Pourtant, l'adhésion à notre modèle, le consentement à la solidarité s'érodent face à une organisation trop étatique associée à de nombreuses failles face aux risques de précarisation, marginalisation, pauvreté voire exclusion. La meilleure stratégie sociale repose inéluctablement sur la prévention avec le développement de pratiques renouvelées fondées sur une plus grande proximité, sur un savoir « aller-vers » et des relais solides pour identifier et accompagner les personnes au quotidien face aux risques connus et aux risques à venir.